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ʺL’agression de la Russie dépasse largement les frontières de l’Ukraine et progresse vers l’Europe, et nous en sommes témoins tous les jours. Il s’agit des cyberattaques, désinformation, ingérence dans les élections, sabotage des infrastructures critiques. L’Europe doit être consciente de la menace et trouver des solutions régionales efficaces pour prévenir de tels incidents et faire en sorte que nos citoyens se sentent en sécuritéʺ, a fait valoir Mme Daiga Mieriņa, Présidente de la Saeima, en s’adressant à ses homologues lors de la Conférence des présidents des parlements européens à Strasbourg, France, jeudi 20 mars.
En Europe, la démocratie fait partie de la vie quotidienne. C’est le système de valeurs de notre société, fondé sur des élections libres, les droits de l’Homme et la liberté d’expression. C’est pourquoi, en ces temps incertains, les valeurs démocratiques et leur défense sont essentielles. Mme Mieriņa a exhorté ses homologues à prendre conscience du fait que les opposants à la démocratie sont les mêmes que ceux qui menacent nos frontières physiques.
ʺÀ présent, il est important de renforcer la résilience de la société civile en la sensibilisant. Il s’agit, en particulier, des jeunes qui sont plus actifs dans l’environnement numérique et en même temps nécessitant plus de protection en raison de leur vulnérabilitéʺ, a-t-elle souligné, notant que la stabilité et la prospérité en Europe nous ont conduits à l’arrivée au pouvoir de forces politiques radicales. Par conséquent, nous devons être capables de pouvoir répondre aux adversaires de la démocratie à la fois en luttant contre les systèmes manipulateurs et en régulant efficacement l’IA, ce qui nécessite des investissements financiers.
Mme Mieriņa a rappelé que l’État dirigé par un dictateur impérial et criminel déchirait l’Ukraine démocratique et qu’il était de notre devoir d’assurer la justice: ʺLa Russie et Poutine doivent être punis. Les crimes perpétrés doivent faire l’objet d’une enquête. Sinon, nous saperons le principe de justice, nous abaisserons la barre morale et le système de valeursʺ. Elle a également souligné que, vivant à la frontière orientale de l’Europe, nous ressentions la proximité de la guerre depuis trois ans déjà, mais que notre peuple était solidaire du peuple ukrainien dans ses pensées et ses actes. Les 50 années d’occupation soviétique des pays baltes nous permettent de comprendre la lutte du peuple ukrainien pour la liberté et l’indépendance au XXIe siècle.
La Présidente de la Saeima a souligné qu’une paix juste et durable en Ukraine devait être fondée sur la protection des droits de l’Homme, la démocratie et l’état de droit. ʺCes principes doivent constituer la base du processus de paix ukrainien. La paix en Ukraine doit être fondée sur des conditions acceptables, à tous égards, pour le peuple ukrainienʺ.
Du 19 au 20 mars, la Présidente de la Saeima participe à la Conférence des présidents des parlements européens à Strasbourg. Le renforcement de la démocratie, la garantie de la liberté d’expression en période de polarisation et d’incertitude, ainsi que la question de la violence à l’encontre des hommes politiques, sont abordés lors de cette conférence.
Organisée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) depuis 1975, la conférence réunit régulièrement les présidents des parlements des États membres du Conseil de l’Europe, des parlements observateurs et partenaires de l’APCE, ainsi que des assemblées parlementaires internationales et des parlements d’autres régions. Environ 60 présidents ou vice-présidents des parlements nationaux et environ 400 délégués y participent. Cette année marque le 50e anniversaire de la première conférence.
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Service de presse de la Saeima