La présidente de la Commission des affaires étrangères: les solutions dans la guerre avec la Russie doivent être négociées avec l'Ukraine, et non pas imposées à l’Ukraine

(30.01.2025.)

Jeudi 30 janvier, lors du débat annuel sur la politique étrangère au Parlement, Mme Ināra Mūrniece, présidente de la Commission des affaires étrangères, a fait valoir que nous pouvions raisonnablement s’attendre à ce que les États-Unis jouent un rôle moteur quant aux solutions dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine. ʺLe dernier mot sur le cessez-le-feu ou la paix acceptable, doivent avoir les Ukrainiens eux-mêmes. C’est pourquoi l’Ukraine doit être assise à la table des négociations; il ne saurait être question de lui imposer un choixʺ, a-t-elle indiqué.

Dans son allocution, Mme Mūrniece a rappelé que l’année écoulée avait été marquée par des guerres et des conflits. Elle a rappelé que l’invasion de l’Ukraine par la Russie était comme un tremblement de terre qui a ébranlé l’ordre mondial existant et que les ondes sismiques continuaient de se répercuter dans le monde entier. ʺLes ambitions impérialistes de la Russie se répercutent dans le monde entier. Malgré de lourdes pertes humaines pour les Russes en Ukraine et l’impact négatif de la guerre sur son économie, la Russie tente de s’emparer de nouvelles sphères d’influenceʺ, a-t-elle affirmé.

S’agissant de la réponse des pays occidentaux à la Russie, elle a signalé que ʺla réponse doit être la suivante: des sanctions, des sanctions, des sanctions et l’empêchement de leur contournementʺ. 

La force du monde démocratique réside dans la coopération. ʺL’Europe connaît une certaine incertitude et une certaine volatilité au moment où la nouvelle administration présidentielle américaine entre en fonction. Les États-Unis reviennent aux valeurs conservatrices, à la protection des intérêts de leurs citoyens, à la réduction de l’immigration incontrôlée, à l’essentiel, et j’espère que ce phénomène aura un effet positif sur l’Europe. Les bénéficiaires seront donc ceux qui sauront travailler ensemble. Ceux qui sont capables de négocier, et non d’élever la voix et d’injurier, travailleront ensemble. D’autant plus que l’UE et les États-Unis, doivent trouver des réponses aux menaces croissantes posées par la Russie et la Chineʺ, a précisé Mme Mūrniece.

Elle a révélé que pour survivre et relever de nouveaux défis, il est nécessaire de faire preuve de détermination et de confiance. ʺNous devons choisir judicieusement nos points de déploiement de la force, compte tenu de nos expériences historiques et de notre concept de l’avenir sur la manière de renforcer la sécurité de la Lettonie et de l’Europeʺ, a-t-elle affirmé. 

La présidente de la Commission des affaires étrangères a également noté que le message du nouveau Président américain et de son administration à l’Europe est clair et sans ambiguïté: l’Europe doit investir davantage dans sa sécurité et l’Europe doit être en mesure de se protéger elle-même. ʺL'engagement d’investir 5% du PIB dans la défense et la sécurité au cours des prochaines années est une nécessité. La Lettonie doit non seulement être en mesure de se fixer un tel objectif, mais aussi de montrer clairement à ses alliés comment nous allons faireʺ, a-t-elle conclu.  

 

Service de presse de la Saeima

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