Lundi 27 janvier, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (ci-après l’Assemblée), en prenant en compte les avis de plus de 30 membres de l’Assemblée sur les développements dans le pays défavorables à la démocratie, n’a pas ratifié les pouvoirs de la délégation géorgienne et a demandé à la Commission de suivi de l’Assemblée de préparer d’urgence un rapport sur la situation en Géorgie. Mme Zanda Kalniņa-Lukaševica, présidente de la Commission de suivi, adjointe de la Présidente de la Saeima, souligne que le rapport devrait être examiné ce mercredi, le 29 janvier, lors de la session plénière de l’Assemblée, au cours de laquelle le modèle de coopération future avec la délégation géorgienne au sein de l’Assemblée sera, entre autres, décidé.
Lors de la session de lundi de l’Assemblée, Mm Kalniņa-Lukaševica a présenté le rapport de 2024 de la Commission de suivi de l’Assemblée. Celui-ci reflète les principaux développements et progrès en matière de respect de la démocratie, de la prééminence du droit et des droits de l’Homme dans les pays membres du Conseil de l’Europe.
ʺAujourd’hui, plus que jamais, nous devons non seulement réfléchir, mais aussi agir activement afin de renforcer la démocratie, les droits de l’Homme et l’état de droit. L’année dernière, la Commission de suivi a accordé une attention particulière aux évolutions en Géorgie, en Moldavie, en Azerbaïdjan et en Bulgarie. Ce travail témoigne de l’engagement de l’Europe à défendre et à renforcer les valeurs démocratiquesʺ, a-t-elle affirmé.
Dans son intervention, elle a rappelé que 2024 était une année difficile, notamment en raison de la détérioration dramatique de la situation en Géorgie. De ce fait, l’Assemblée organise, le 29 janvier, les discussions séparées sur le pays en question.
En 2024, la Commission de suivi de l’Assemblée a également évalué la situation en Moldavie, où les élections passées, et en particulier leur période préélectorale, ont révélé des tentatives croissantes d’ingérence de la part de la Russie dans la politique intérieure et le processus électoral. Les méthodes d’ingérence telles que les campagnes de désinformation, les pressions économiques, la planification de manifestations de protestation initiées et autres, montrent les élections législatives moldaves prévues en juillet 2025, peuvent être compromises.
Cependant, au cours de l’année 2024 des tendances positives ont été constatées, notamment concernant le respect des obligations contractées dans les pays suivis par la Commission. L’Albanie, par exemple, a accompli des progrès significatifs dans divers domaines. Dans son rapport, la Commission espère que l’Albanie poursuivra ce processus positif.
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe est la dimension parlementaire du Conseil de l’Europe et l’un de ses organes majeurs. L’APCE suit de près les processus politique en Europe. Ses activités visent à sauvegarder les valeurs et les normes du Conseil de l’Europe; son premier objectif est de renforcer le rôle des parlements membres de l’Assemblée, promouvoir et protéger les droits de l’Homme, la prééminence du droit et la gouvernance démocratique dans chaque État européen, à transmettre son expérience de la démocratie aux parlements des États partenaires et des États observateurs. Fondée en 1949, l’APCE réunit aujourd’hui 46 pays européens. La Lettonie y est représentée par six députés de la Saeima. Mme Kalniņa-Lukaševica, adjointe de la Présidente de la Saeima, est cheffe de la délégation lettone.
Service de presse de la Saeima