Jeudi 23 janvier, la Saeima a adopté la communication sur la défense des intérêts du peuple biélorusse, et condamnant le renforcement du pouvoir d’Alexandre Loukachenko. La communication de la Saeima ne reconnaît pas la légitimité des élections présidentielles du 26 janvier 2025, soulignant qu’elles n’ont rien à voir avec un processus électoral libre et équitable.
La communication de la Saeima soutient les aspirations des forces démocratiques et de la société civile biélorusses à un État libre, indépendant et démocratique; elle appelle la communauté internationale à renforcer les sanctions contre le régime de Loukachenko et à s’opposer à toute tentative visant à le légaliser sur la scène internationale.
ʺLes prétendues élections présidentielles en Biélorussie n’ont rien de commun avec un processus électoral libre et démocratique. La répression généralisée du régime Loukachenko, qui a commencé après les élections présidentielles de 2020 en Biélorussie, se poursuit. Plus de 1 200 prisonniers politiques sont toujours en détention, et plusieurs centaines de milliers de Biélorusses sont contraints de vivre en exil pour échapper aux répressions. De telles pseudo-élections, caractérisées par l’absence de libertés d’expression et de réunion, par l’ignorance de l’état de droit et de la démocratie et par les élections, dont le résultat est déjà prévisible, ne peuvent et ne doivent pas être considérées comme légitimesʺ, affirme Mme Ināra Mūrniece, présidente de la Commission des affaires étrangères de la Saeima, initiatrice de la communication.
Les députés condamnent les violations systématiques des droits de l’Homme par le régime biélorusse, notamment la destruction des médias indépendants, les répressions à l’égard de l’opposition et la détention de prisonniers politiques dans des conditions inhumaines.
Ils demandent, entre autres, aux autorités biélorusses de libérer immédiatement tous les prisonniers politiques, de mettre fin à des répressions et de respecter les engagements internationaux en matière de droits de l’Homme et les principes démocratiques.
En outre, les parlementaires signalent que les prétendues élections présidentielles en question se caractérisent par l’absence d’observateurs internationalement reconnus, la suppression totale de l’opposition, la destruction des médias indépendants et l’intensification de la répression, ce qui prive le peuple biélorusse de toute possibilité d’exprimer librement sa volonté politique.
Ils font également valoir que le dirigeant du régime biélorusse, Loukachenko, a perdu toute légitimité depuis 2020 et que les présentes élections ne sont qu’un geste symbolique pour maintenir le régime au pouvoir.
Service de presse de la Saeima